CENTRE DE PSYCHOLOGIE ET DE PSYCHOTHERAPIE

Les troubles des personnalités - Centre de psychologie et psychothérapie à Paris 16 et Boulogne

Personnalité Borderline

Il s’agit d’un modèle généralement instable dans les relations interpersonnelles, l’image de soi, les émotions, le comportement et l’hypersensibilité, et c’est une caractéristique du trouble de la personnalitéborderline.

Les personnes atteintes d’un trouble de la personnalité borderline ne supportent pas la solitude, elles essaient désespérément d’éviter d’être abandonnées. Le stress vécu dans la petite enfance peut conduire au développement d’un trouble de la personnalité borderline. Des antécédents d’abus physiques et sexuels, de négligence, de séparation des parents et/ou de perte de parents pendant l’enfance sont fréquents chez les patients présentant un trouble de la personnalité limite. 

Le diagnostic clinique se repose sur les signes cliniques suivants :

  • Déploiement d’efforts effrénés pour éviter les abandons réels ou imaginés
  • Mode de relations interpersonnelles instable et intense caractérisées par l’alternance entre des positions d’extrême idéalisation excessive et de dévalorisation
  • Perturbation de l’identité : Instabilité marquée et persistante de l’image de soi 
  • Impulsivité dans au moins deux domaines dommageable (dépenses, sexualité, toxicomanie, conduite automobile dangereuse, crise de boulimie)
  • Répétition de comportement, de geste ou de menaces suicidaires, ou d’auto-mutilation 
  • Instabilité affective due à une réactivité marquée de l’humeur (dysphorie épisodique intense, irritabilité ou anxiété durant habituellement quelques heures et rarement plus de quelques jours)
  • Sentiment chroniques vide
  • Colère intenses et inappropriée ou difficulté à contrôler sa colère (fréquente manifestation de mauvaise humeur, colère constante ou bagarres répétées) 
  • Survenue transitoire dans des situations de stress d’une idéation persécutoire ou de symptômes dissociatifs sévères 

Le trouble de la personnalité borderline a évidemment une composante génétique. Les patients dont les parents présentant un trouble de la personnalité borderline sont 5 fois plus susceptibles de présenter ce trouble borderline que la population générale. 

S’ils se sentent abandonnés ou négligés, ils ressentiront une peur ou une colère intense. Ces patients changent souvent leur perception des autres de façon soudaine et spectaculaire. Ils peuvent idéaliser les autres au début de la relation et ont besoin de passer beaucoup de temps ensemble et de tout partager. Ils peuvent se sentir soudainement déçus que l’autre personne ne se soucie pas assez d’eux, puis ils peuvent rabaisser la personne ou se mettre en colère contre eux. Les patients ont du mal à contrôler leur colère et éprouvent souvent une colère inappropriée et forte. Leur colère est généralement dirigée contre leur soignant ou leur conjoint qu’ils accusent de négligence ou d’abandon. Après s’être emportés, ils se sentent souvent honteux et coupables, ce qui renforce leur sentiment d’être mauvais.

Personnalité Evitante

La personnalité évitante est caractérisé par l’évitement des situations ou interactions sociales qui comportent des risques de rejet, de critique ou d’humiliation. 

Le diagnostic repose sur les critères cliniques suivants :

  • Éviter les activités professionnelles qui impliquent des contacts importants avec autrui par crainte d’être critiqué, désapprouve ou rejeté 
  • Réticence à s’engager avec autrui à moins d’être certain d’être aimé 
  • Crainte d’être critiqué ou rejeté dans les interactions sociales 
  • Être inhibé dans les situations interpersonnelles nouvelles à cause d’un sentiment de ne pas être à la hauteur 
  • Se percevoir comme socialement incompétent, sans attrait ou inférieur aux autres 
  • Être particulièrement réticent à prendre des risques personnels ou à s’engager dans des activités nouvelles par crainte d’éprouver de l’embarras 

Les sujets présentant une personnalité évitante souffrent intensément d’un sentiment d’insuffisance et y réagissent maladroitement en évitant certaines situations par crainte d’être jugés de façon négative. 

La recherche indique que les expériences de rejet et de marginalisation vécues durant l’enfance et les caractéristiques inhérentes à l’anxiété et à l’évitement sociaux peuvent contribuer à un trouble de la personnalité évitante. L’évitement des situations sociales a été détecté dès l’âge de 2 ans environ. 

Ces patients partent du principe qu’ils vont être critiqués ou désapprouvés quand ils doivent se joindre à un groupe et d’établir une relation étroite.  

Ces patients limitant leurs interactions avec les autres, ils ont tendance à être relativement isolés et ne disposent pas d’un réseau social susceptible de les aider quand ils en ont besoin. Ils sont très sensibles à toute critique, désapprobation ou moquerie, si petites soient-elles, car ils pensent toujours être la cible de critiques ou de rejet par les autres. Ils sont attentifs à tout signe de réponse négative. Leur anxiété et leur nervosité peuvent susciter des moqueries ou des taquineries, ce qui semble confirmer leurs propres doutes. Les interactions avec de nouvelles personnes sont réduites car les patients se considèrent comme socialement ineptes, peu attrayants et inférieurs aux autres. Ils ont tendance à être calmes et timides et à vouloir disparaître car ils ont tendance à penser que s’ils disent quoi que ce soit, d’autres diront qu’ils ont tort. Les patients présentant un trouble de la personnalité évitante sont très réticents à prendre des risques personnellement ou à participer à de nouvelles activités pour des raisons similaires. Dans de tels cas, ils ont tendance à exagérer les dangers et à utiliser des symptômes minimaux ou d’autres problèmes pour expliquer leur évitement. Ils peuvent préférer un mode de vie limité car ils ont besoin de sécurité et de certitude.

Personnalité Histrionique

Le trouble de la personnalité histrionique est caractérisé par un motif omniprésent d’émotivité excessive et de recherche d’attention. Le diagnostic repose sur les critères cliniques.
Les patients présentant un trouble de la personnalité histrionique utilisent leur apparence physique, ils agissent de façon inappropriée, séduisent ou provoquent, pour attirer l’attention des autres. Ils n’ont pas de sens de l’autonomie et sont très influençables, ils agissent souvent docilement pour retenir l’attention des autres. 

Le diagnostic clinique repose sur les signes suivants :

  • Le sujet n’est pas à l’aise dans les situations où il n’est pas le centre de l’attention d’autrui
  • L’interaction avec autrui est souvent caractérisée par un comportement de séduction sexuelle inadaptée ou une attitude provocante 
  • Expression émotionnelle rapidement et rapidement changeante 
  • Utilise régulièrement son aspect physique pour attirer l’attention sur soi 
  • Dramatisation, théâtralisme et exagération de l’exagération émotionnelle 
  • Suggestibilité, est facilement influencé par autrui ou par les circonstances 
  • Considère que ses relations sont plus intimes qu’elles ne le sont en réalité

Les patients présentant un trouble de la personnalité histrionique ont sans cesse besoin d’être le centre d’attention et dépriment souvent lorsque ce n’est pas le cas. Ils sont souvent dynamiques, impressionnants, enthousiastes. Ces patients se déguisent souvent et agissent dans un but de séduction provocante inappropriée, non seulement avec des intérêts potentiels romantiques, mais aussi dans de nombreux contextes (p. ex., travail, école). Ils veulent impressionner les autres par leur apparence et sont donc souvent préoccupés par l’image qu’ils renvoient.

L’expression de l’émotion peut être peu profonde et exagérée. Ils parlent de façon spectaculaire, ils expriment des opinions fortes mais peu de faits ou de détails viennent les appuyer. Ils ont tendance à être trop confiants, en particulier par rapport aux figures d’autorité qui, selon eux, peuvent être en mesure de résoudre tous leurs problèmes. Ils pensent souvent que leurs relations sont plus étroites qu’elles ne le sont. Ils ont soif de nouveauté et ont tendance à s’ennuyer facilement. Ainsi, ils peuvent changer d’emploi et d’amis fréquemment. Si on ne les gratifie pas immédiatement ils se sentent frustrés, de sorte que leurs actions sont souvent motivées par l’obtention d’une satisfaction immédiate. La réalisation de l’intimité émotionnelle ou sexuelle peut être difficile. Ils peuvent essayer de contrôler leur partenaire en le manipulant par la séduction ou émotionnellement tout en devenant très dépendants de ce partenaire.

Personnalité Obsessionnelle

Le trouble de la personnalité obsessionnelle-compulsive se caractérise par un souci permanent d’ordre, de perfection et de contrôle. Chez les patients présentant un trouble de la personnalité obsessionnelle-compulsive, l’obsession de l’ordre, du perfectionnisme et du contrôle d’eux-mêmes et des situations perturbe la flexibilité, l’efficacité et l’ouverture aux autres. 

Le diagnostic repose sur les critères cliniques suivants :

  • Préoccupations par les détails, les règles, les inventaires, l’organisation ou les plans au point que l’objectif principal est perdu de vue 
  • Perfectionnisme qui entrave l’achèvement des tâches (incapacité d’achever un projet parce que des exigences personnelles trop strictes ne sont pas remplies) 
  • Dévotion excessive pour le travail et la productivité à l’exclusion des loisirs et des amitiés 
  • Est trop consciencieux, scrupuleux et rigide sur des questions de morale, d’éthique ou de valeur (sans que cela soit expliqué par une appartenance culturelle ou religieuse)
  • Incapacité de jeter des objets usés ou sans utilité même si ceux-ci n’ont pas de valeur sentimentale 
  • Réticence à déléguer des tâches ou à travailler avec autrui à moins que les autres se soumettent exactement à sa manière de faire les choses
  • Se montre avare avec l’argent pour soi-même et les autres ; l’argent est perçu comme quelque chose qui doit être thésaurisé en vue de catastrophes futures
  • Se montre rigide et têtu 

Rigides et têtus dans leurs activités, ces patients insistent pour que tout soit fait de manière spécifique. Ils se concentrent sur les règles, les moindres détails, procédures. Par conséquent, le point principal d’un projet ou d’une activité est perdu. Les patients accordent une attention démesurée au détail. Ils ne font pas bon usage de leur temps, exécutant souvent les tâches les plus importantes en dernier. Ils ne sont pas conscients de la façon dont leur comportement affecte leurs collègues. Lorsqu’ils sont concentrés sur une tâche, ces patients peuvent négliger tous les autres aspects de leur vie. Comme ces patients veulent tout faire d’une manière spécifique, ils ont des difficultés à déléguer des tâches et à travailler avec les autres. Lorsqu’ils travaillent avec d’autres personnes, ils peuvent faire des listes détaillées sur la façon dont une tâche doit être effectuée et se fâcher si un collègue suggère une autre façon de faire. Ils peuvent refuser de l’aide, même lorsqu’ils sont en retard sur leur planning. Ils se consacrent de façon excessive au travail et à la productivité ; leur dévouement n’est pas motivé par la nécessité financière. Par conséquent, les activités de loisirs et les relations sont négligées.

Les patients peuvent penser qu’ils n’ont pas de temps pour se détendre ou sortir avec des amis. Ils peuvent différer des vacances et finalement ne pas en profiter, ou ils peuvent penser qu’ils doivent emporter leur travail avec eux afin de ne pas perdre de temps. Le temps passé avec des amis, le cas échéant, a tendance à être une activité organisée de façon formelle ; l’objectif est la perfection

L’expression de l’affection est également étroitement contrôlée. Ces patients peuvent avoir des relations avec les autres d’une manière formelle, rigide ou grave. Souvent, ils ne parlent que lorsqu’ils ont réfléchi à la meilleure chose à dire. Ils peuvent se concentrer sur la logique et l’intelligence et être intolérants au comportement émotionnel ou expressif. Ces patients peuvent être trop pointilleux et rigides sur les questions liées à la morale, à l’éthique et aux valeurs. Ils sont rigidement déférents envers les autorités et insistent sur le respect précis des règles, sans exception pour des circonstances atténuantes.

Personnalité Paranoïaque

Les troubles de la personnalité paranoïde se caractérisent par une tendance omniprésente à la méfiance et à la suspicion injustifiées des autres qui mène à interpréter leurs motifs comme malveillants. Il existe certaines preuves de prévalence accrue dans des familles. Certaines données suggèrent un lien entre ce trouble et les abus émotionnels et/ou la violence physique et une victimisation pendant l’enfance. 

Le diagnostic clinique présente les signes suivants :

  • Le sujet s’attend sans raison suffisante à ce que les autres l’exploitent, lui nuisent ou le trompent 
  • Est préoccupé par des doutes injustifiés concernant la loyauté ou la fidélité de ses amis ou associés 
  • Est réticent à se confier de peur que l’information soit utilisée de manière perfide contre lui 
  • Discerne des significations cachées, humiliantes ou menaçantes dans des évènements anodins 
  • Garde rancune, c'est-à-dire ne pardonne pas d’être blessé, insulté ou dédaigné 
  • Perçoit des attaques contre sa personne ou sa réputation, alors que ce n’est pas apparents pour les autres, et est prompt à la contre-attaque ou réagit avec colère
  • Met en doute de manière répétée et sans justification la fidélité de son conjoint ou de son partenaire sexuel 

Les patients présentant un trouble de la personnalité paranoïaque suspectent les autres de vouloir les exploiter, les tromper ou leur nuire. Ils pensent qu’ils peuvent être attaqués à tout moment et sans raison. Ils persistent dans leurs soupçons et leurs pensées en l’absence de preuves ou en présence de preuves fragiles. Souvent, ces patients pensent que les autres les ont gravement insultés et blessés de manière irréversible. Ils sont hypervigilants quant à des insultes, des affronts, des menaces et une déloyauté potentiels et cherchent des significations cachées aux remarques et aux actions. Ils examinent de près les autres à la recherche de preuves à l’appui de leurs soupçons. S’ils pensent avoir été insultés ou blessés de quelque façon que ce soit, ils ne pardonnent pas la personne qui les a blessés. Ils ont tendance à contre-attaquer ou à se mettre en colère en réponse à ce qu’ils perçoivent comme des insultes. Ils se méfient des autres, c’est pourquoi ils ressentent le besoin d’être autonomes et de tout contrôler.

Ces patients hésitent à se confier ou à développer des relations étroites avec les autres parce qu’ils craignent que des informations soient utilisées contre eux. Ils doutent de la fidélité de leurs amis et de celle de leur conjoint ou partenaire. Ils peuvent être extrêmement jaloux et constamment remettre en question les activités et les motivations de leur conjoint ou partenaire pour justifier leur jalousie. Lorsque d’autres personnes leur répondent de façon négative, ils prennent ces réponses pour une confirmation de leurs soupçons d’origine.

Personnalité Schizotypique

Le trouble de la personnalité schizotypique se caractérise par une tendance omniprésente à l’inconfort intense envers des relations interpersonnelles et une capacité réduite à y faire face, par une cognition et des perceptions déformées, ainsi que par un comportement excentrique. Le trouble de la personnalité schizotypique est considérée comme principalement biologique, car elle partage bon nombre des anomalies du cerveau caractéristiques de la schizophrénie. Elle est plus fréquente parmi les parents de 1ᵉʳ degré des sujets schizophrènes ou porteurs d’une autre psychose. 

Le diagnostic clinique est le suivant :

  • Idée de références (à l’exception des idées délirantes de référence )
  • Croyances bizarres ou pensée magique qui influent le comportement et qui ne sont pas en rapport avec les normes d’un sous-groupe culturel (par exemple superstition, croyance dans un don de voyance, dans la télépathie ou dans un « sixième » sens ; chez les enfants et chez les adolescents rêveries ou occupations bizarres) 
  • Perception inhabituelle, notamment illusions corporelles 
  • Pensée et langage bizarre (par exemple vagues, circonstanciés, métaphoriques, alambiqués ou stéréotypés)
  • Idéation méfiante ou persécutoire
  • Inadéquation ou pauvreté des affects
  • Comportement ou aspect bizarre, excentrique ou singulier  
  • Absence d’amis proches ou de confident en dehors des parents du premier degré 
  • Anxiété excessive en situation sociale qui ne diminue pas quand le sujet se familiarise avec la situation et qui est due à des craintes persécutoires plutôt qu’à un jugement négatif de soi-même 

Les patients présentant un trouble de la personnalité schizotypique n’ont pas d’amis proches sauf les parents au 1er degré et ils sont très mal à l’aise avec les autres. Ils interagissent avec des personnes s’ils y sont obligés mais préfèrent ne pas le faire car ils ont l’impression d’être différents et de ne pas faire partie du même monde. Cependant, ils peuvent dire qu’ils sont malheureux car ils n’ont pas de relations avec les autres. Ils sont très anxieux dans les situations sociales, en particulier celles qui ne leur sont pas familières. Passer plus de temps dans une situation ne soulage pas leur anxiété. Souvent ces patients interprètent mal les situations ordinaires, qui ont une signification particulière pour eux (idées de référence). Ils peuvent être superstitieux ou penser qu’ils ont des pouvoirs paranormaux spéciaux qui leur permettent de détecter des événements avant qu’ils ne se produisent ou de lire dans les pensées. Ils peuvent penser qu’ils ont un contrôle magique sur les autres, qu’ils sont capables de faire en sorte que d’autres personnes fassent des choses ordinaires ou que l’exécution des rituels magiques peut prévenir les lésions.

Leur discours peut être étrange. Il peut être abstrait ou concret à l’extrême ou contenir des phrases bizarres ou les sujets peuvent utiliser certaines phrases ou certains mots de façon étrange. lls peuvent ignorer les conventions sociales ordinaires et parce qu’ils ne comprennent pas les signaux sociaux habituels, ils peuvent interagir avec les autres de façon inappropriée ou brusque. Les patients présentant un trouble de la personnalité schizotypique sont souvent méfiants et peuvent penser que d’autres sont là pour s’en prendre à eux.

PRESENTATION SYNTHETIQUE DES TROUBLES DE LA PERSONNALITE

Personnalités Caractéristiques
Borderline Efforts effrénés pour éviter les abandons réels ou imaginés
Mode de relations interpersonnelles instable et intense caractérisées par l’alternance entre des positions d’extrême idéalisation excessive et de dévalorisation
Perturbation de l’identité : Instabilité marquée et persistante de l’image de soi
Impulsivité dans au moins deux domaines dommageables (dépenses, sexualité, toxicomanie, conduite automobile dangereuse, crise de boulimie)
Répétition de comportement, de geste ou de menaces suicidaires, ou d’automutilation
Instabilité affective due à une réactivité marquée de l’humeur (dysphorie épisodique intense, irritabilité ou anxiété durant habituellement quelques heures et rarement plus de quelques jours)
Sentiment chroniques vide.
Colère intense et inappropriée ou difficulté à contrôler sa colère (fréquente manifestation de mauvaise humeur, colère constante ou bagarres répétées)
Survenue transitoire dans des situations de stress d’une idéation persécutoire ou de symptômes dissociatifs sévères
Évitante Évite les activités professionnelles qui impliquent les contacts importants avec autrui par crainte d’être critiqué, désapprouve ou rejeté
Réticence à s’engager avec autrui à moins d’être certain d’être aimé
Crains d’être critiqué ou rejeté dans les interactions sociales
Est inhibé dans les situations interpersonnelles nouvelles à cause d’un sentiment de ne pas être à la hauteur
Se perçoit comme socialement incompétent, sans attrait ou inférieur aux autres
Est particulièrement réticent à prendre des risques personnels ou à s’engager dans des nouvelles activités par crainte d’éprouver de l’embarras
Histrionique Le sujet n’est pas à l’aise dans les situations où il n’est pas le centre de l’attention d’autrui.
L’interaction avec autrui est souvent caractérisée par un comportement de séduction sexuelle inadaptée ou une attitude provocante
Expression émotionnelle rapidement et rapidement changeante
Utilise régulièrement son aspect physique pour attirer l’attention sur soi Par de manière subjective, mais pauvres en détails
Dramatisation, théâtralisme et exagération de l’exagération émotionnelle
Suggestibilité, est facilement influencé par autrui ou par les circonstances
Considère que ses relations sont plus intimes qu’elles ne le sont en réalité
Obsessionnelle Préoccupations par les détails, les règles, les inventaires, l’organisation ou les plans au point que l’objectif principal est perdu de vue
Perfectionnisme qui entrave l’achèvement des tâches (incapacité d’achever un projet parce que des exigences personnelles trop strictes ne sont pas remplies)
Dévotion excessive pour le travail et la productivité à l’exclusion des loisirs et des amitiés (sans que cela soit expliqué par des impératifs économiques évidents)
Est trop consciencieux, scrupuleux et rigide sur des questions de morale, d’éthique ou de valeur (sans que cela soit expliqué par une appartenance culturelle ou religieuse)
Incapacité de jeter des objets usés ou sans utilité même si ceux-ci n’ont pas de valeur sentimentale
Réticence à déléguer des tâches ou à travailler avec autrui à moins que les autres se soumettent exactement à sa manière de faire les choses
Se montre avare avec l’argent pour soi-même et les autres ; l’argent est perçu comme quelque chose qui doit être thésaurisé en vue de catastrophes futures.
Se montre rigide et têtu.
Paranoïaque Le sujet s’attend sans raison suffisante à ce que les autres l’exploitent, lui nuise ou le trompent
Est préoccupé par des doutes injustifiés concernant la loyauté ou la fidélité de ses amis ou associés
Est réticent à se confier de peur que l’information soit utilisée de manière perfide contre lui
Discerne des significations cachées, humiliantes ou menaçantes dans des évènements anodins
Garde rancune, c'est-à-dire ne pardonne pas d’être blessé, insulté ou dédaigné
Perçois des attaques contre sa personne ou sa réputation, alors que ce n’est pas apparents pour les autres, et est prompt à la contre-attaque ou réagit avec colère
Met en doute de manière répétée et sans justification la fidélité de son conjoint ou de son partenaire sexuel
Schizotypique Idée de références (à l’exception des idées délirantes de référence)
Croyances bizarres ou pensée magique qui influent le comportement et qui ne sont pas en rapport avec les normes d’un sous-groupe culturel (par exemple superstition, croyance dans un don de voyance, dans la télépathie ou dans un « sixième » sens ; chez les enfants et chez les adolescents rêveries ou occupations bizarres)
Perception inhabituelle, notamment illusions corporelles
Pensée et langage bizarre (par exemple vagues, circonstanciés, métaphoriques, alambiqués ou stéréotypés)
Idéation méfiante ou persécutoire.
Inadéquation ou pauvreté des affects
Comportement ou aspect bizarre, excentrique ou singulier
Absence d’amis proches ou de confident en dehors des parents du premier degré
Anxiété excessive en situation sociale qui ne diminue pas quand le sujet se familiarise avec la situation et qui est due à des craintes persécutoires plutôt qu’à un jugement négatif de soi-même.

Le centre traite aussi les troubles infantiles

Réalisation & référencement Simplébo

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